Drôle de réunion - RP Concours (Elsy, Luna, Hemera, Nymph, Susan)

Voici le premier round du concours lancé par notre Drago national ! Je rappelle les mots :

Su : triptyque - fait
Elsy : shed - fait
Susan : isomérie - fait
Luna : cantacuzène - fait
Hemera : Samothrace - en attente de son retour
Nymphadora : ontologie - fait

Que le meilleur gagne !

Su était fatigué de sa journée mais il devait encore faire ses comptes. Il s'était installé dans la salle commune pour effectuer cette lourde tâche. Malheureusement ses camarades n'avaient pas décidé d'être cléments avec lui. Une querelle entre un rouge et un vert avait éclatée. Car oui, les maisons étaient réunies par deux (ce qui était d'ailleurs une très mauvaise idée d'après Su). Le vacarme qui retentit empêcha le jeune asiatique de se concentrer sur les chiffres qu'il avait en face de lui. Il décida alors de s'éclipser sans un bruit hors de la salle commune emportant simplement avec lui son carnet de comptes, une plume et de l'encre. Sans oublier bien sûr sa baguette. Su considérait que sortir sans sa baguette c'était ne pas être un vrai sorcier. Lui, il ne s'en séparait jamais. Longue de 23.84 centimètres, en bois d'amandier et contenant un poil de licorne, il se sentait en réelle communion avec.

Le beau vert et argent descendit donc quelques marches jusqu'à arriver au cinquième étage. Il avait pensé aller à la bibliothèque qui se situait à l'étage d'en dessous mais il s'arrêta un peu plus tôt en face de son tableau préféré. C'était un magnifique triptyque évoquant le lac de Poudlard lors de trois saisons différentes : au printemps, en été et en automne. Su avait entendu dire par le Moine Gras que le peintre était décédé violemment avant qu'il ai finit de peindre le tout dernier tableau. Si Su aimait tant ces trois tableaux c'est qu'ils dégageaient un calme absolu ce qui était relativement rare lorsqu'il s'agissait des œuvres accrochées aux murs du château. Le vert et argent était tombé nez à nez avec ce triptyque lors de sa première année et il venait depuis lors souvent l'admirer. Il s'entendait même bien avec la petite fille aux nattes blondes qui normalement (et je dis bien normalement puisque comme vous le savez les personnages des tableaux se baladent souvent en dehors de leur cadre) dans la barque au milieu du lac. Ce jour-là elle était partie en vadrouille ! Néanmoins Su s'arrêta et observa les tableaux. Il s'assit en face et totalement concentré car calme, il commença à faire ses comptes.

Elsy regardait par la fenêtre depuis bien vingt bonnes minutes. Elle aurait voulu sortir… mais à un autre moment, car là il y avait des averses qui ne semblaient pas du tout décider à s’arrêter. La pluie tombait tellement, qu’elle semblait former un brouillard épais et bruyant aussi. Elsy le regardait avec fascination, n’entendant que le martèlement sur Poudlard de la dite pluie. Mais un autre bruit lui fit tourner de la tête, un élève parlait. Elle détourna le regard vers un autre fauteuil de la salle commune et vit que c’était un de ses camarades de première année chez les Serpents. Il semblait très fier de lui, son grand sourire plein de dents ne trompant pas. C’est en regardant à côté de lui qu’elle comprit. Vrai fan de cartes, s’il ne faisait pas de tours de magiques, il faisait des tours tout courts. Ou plutôt des pyramides mettant les cartes en triangles et ajoutant peu à peu quelques étages, ou du moins ce qu’il pouvait...

Elle s’ennuyait assez et voyait en cette activité un petit défi. Il semblait dire que personne à part lui ne pouvait faire tenir cinq étages à un château de cartes. Tss… Elle enleva une carte du bas qui fit tout tomber mais (par chance ?) que sur la table en un bon petit tas. Elle dit en prenant les cartes dans sa main « Regarde la vraie maîtresse des cartes ». Elle posa plus loin le tas bien propre sur la table et commença, duo de cartes par duo de cartes à faire la structure. Elle posa d’autres cartes à l’horizontale à plat sur celles en pointes et continua, montant en un pic… Si elle ne mettait pas les cartes à plats dessus, on aurait penser à un shed, comme les toits des usines. Elle continua bien et dépassa les cinq étages sous l’œil irrité du propriétaire des cartes. Il était plus grand qu’elle et effectivement, à un moment, il se disait qu’elle s’arrêterait (et le plus tôt serait le mieux). Mais que nenni !

Elle recula doucement de la table, alla chercher une chaise et monta dessus avec son reste de cartes. Elle mordait sa lèvre inférieure, démonstration typique de sa concentration mêlée de stress… Il ne manquait que neuf cartes à mettre et elle n’était pas si bien qu’elle voulait le penser… Elle qui se voulait discrète, était observée par les autres élèves de la salle commune comme une animation sympathique le temps que le Week-End pluvieux passent (et les devoirs de certains aussi). Le dernier duo de cartes, la pointe parfaite, l’étoile en haut du sapin de Noël ou encore le clou du spectacle. Si elle ratait ça, c’est comme si elle ratait tout. Effectivement, si votre repas est excellent mais que vous avez détesté le dessert, rien à faire, c’est ce dernier qui vous marquera. Le silence s’était fait et elle se permit une exclamation de joie quand la pyramide tint bon. Elle redescendit prudemment au même niveau que les autres qui souriait (sauf l’élève des Cinq Etages de Cartes).

Alors, qu’elle voulait aller chercher son appareil photo, très fière d’elle-même, une élève entra dans la salle suivit du regard par tout le monde. Et bien sûr, ce qui était prévisible arriva. Elle alla chercher son sac sous la table où trônait la pyramide et en se cognant la tête, fit déséquilibrer le château qui finit en tas. La jeune Carrow avait la bouche ouverte quelques secondes, ne sachant comment réagir… Puis elle sentit sa baguette dans sa poche et comme guidé par son côté noir elle jeta le sortilège cuisant à l’élève gênée devant les regards atterrés autour de la responsable. Cette dernière lâcha un râle en sentant le sort mais la jeune Carrow l’ignora en sortant de la salle sans un regard vers les autres. Elle monta les escaliers, sans trop savoir où ils la mèneraient … C’est alors qu’elle tomba sur un de ses vieux amis : Su Li. Un asiatique de sixième année qui l’avait aidé à se retrouver à la rentrée sur le Chemin de Traverse puis dans le gigantesque château. Ce dernier contemplait les tableaux vivants qui, Elsy doit l’avouer, trouvait magnifique. Elle s’approcha et lui sourit.

La préfète blablatait avec un petit groupe d'élève de poufsouffle pour faire passer le temps. En effet la journée allait être longue. Le temps extérieur ne laissait prévoir aucune éclaircie pour une partie de Quidditch. Elle aurait du travailler à la bibliothèque comme tout élève quelque peu studieux de son rang, mais l'envie lui échappait totalement. Pourtant c'était un regard tout aussi morne qu'elle posait sur ses camarades. A vrai dire, elle n'en avait rien à cirer de ce qu'il lui racontait. L'une d'entre elle était partie dans un grand discours sur les dessins et les conceptions de design moldus. Un point d'interrogation se forma tout aussitôt sur le visage de Susan. C'était quoi ce nouveau délire ? La gamine qui piaillait n'était autre que Lois, fille d'un architecte moldu et qui ne cessait de clamer haut et fort qu'elle était riche. Riche chez les moldus oui, pas chez les sorciers tant qu'elle ne le prouvait pas. Susan fit semblant de s'intéresser à la conversation. Les mots techniques lui échappaient totalement ce qui ne pouvait que l'agacer. En quoi était-ce important dans sa vie de savoir ce que qu'un architecte moldu savait faire ? Etouffant un bâillement, la rouquine décida qu'il était peut-être plus sage pour elle d'aller étudier à la bibliothèque. C'était tout aussi barbant mais au moins ça allait lui servir à quelque chose dans sa vie future. Elle attrapa ses quelques livres de cours, les fourrant dans sa sacoche, prit congé auprès de ses camarades et repartit en vadrouille. Au pire elle finirait par aller se détendre dans la salle de bains des préfets au retour, si personne ne l'occupait à ce moment là. En cours de route la gamine ouvrit son livre sur l'Etude des Moldus. Elle trouvait ce cours à la fois intéressant par certains côtés, mais pouvait très vite être aussi irritant et rébarbatif que la conversation qu'elle venait d'avoir avec la née moldue. En fait, c'était son manque de culture de ce monde là qui la frustrait autant. Elle sortit l'intitulé du commentaire qu'elle devait rédigé tout en montant les escaliers. Elle soupira de nouveau. Non elle n'avait pas rêvé, les moldus la faisaient réellement chier pour le coup. Elle poussa un juron digne d'elle : « Nom d'une bouse de dragon c'est quoi ça encore ? Qu'est-ce que j'en sais moi de la chimie moldue? Je leur foutrerais dans le cul leur isomérie-machin-chose et leur atome d'hydro-acide-phosphobidule ou comment faire du plastique ! Qu'est-ce que ce cours peut être nul , j'aurais jamais du le prendre en option. » Elle fourra rageusement son livre dans son sac, furieuse et n'ayant plus du tout envie de jouer aux élèves modèles. Elle arriva en trombe dans le couloir, sachant qu'on avait du entendre sa gueulante à au moins cinq cent mètres à la ronde, le corps totalement raide et les nerfs à vifs. Le premier qui s'avisait à lui faire une réflexion se prenait une heure de retenue elle en était quasiment certaine.

Luna Lovegood mettait les pieds dans la bibliothèque moins d'une fois par mois. Pas que les livres ne l'intéresse pas, mais l'endroit était pour elle banal, ennuyant et poussiéreux. Une bibliothèque moderne lui aurait plut bien plus que cette vieille salle toute en bois et en toile d'araignée. Elle ne s'y rendait donc qu'en cas d'obligation ou quand son niveau d'ennui était particulièrement extrême. Ce qui était le cas aujourd'hui. Dans ce genre de moment, Poudlard semblait totalement éteint. Aucun murmure, aucune rumeurs, aucun dérangement, rien après quoi elle pouvait s'accrocher pour passer une journée ne serait-ce qu'un peu palpitante. Elle s'en voyait réduite à la dernière option. La bibliothèque.

La recherche d'un livre intéressant était toujours une étape laborieuse. Surtout que étant aussi peu habitué à l'endroit, la jeune poufsouffle avait tendance a se tromper de rayon. Elle avait emprunté par accident l'année précédente un livre complet sur l'histoire des Cantacuzène. Elle connaissait maintenant presque par coeur l'histoire de cette grande famille de Constantinople. Sans utilité aucune, cette lecture avait pourtant réussie à faire passer le temps. Bien qu'elle soit d'un ennui profond. Luna opta cette fois ci pour un livre [sélectionné avec soin cette fois ci] relatant l'évolution de la mode a travers les siècles. Plus intéressant que l'histoire d'une famille quelconque tout de même.

Restait à trouver un endroit légèrement fréquenté ou passant pour lire. Ainsi, si quelque chose arrivait, elle le saurait et pourrait ainsi mettre de côté son livre. Qui a dit que Luna n'était pas une fille intelligente ??? Elle marcha donc un petit moment dans l'école à la recherche d'un endroit approprié. Les cris de la préfète de Poufsouffle sortant de la bibliothèque sûrent la convaincre de se diriger vers les marches à la sortie de l'endroit. Elle y trouva en effet Susan. Mais malheureusement ou heureusement pour elle, Elsy Carrow s'y trouvait à côté de Su. Petite tâche verte de première année dans le tableau. Elle glissa son livre dans son sac. Peut-être n'aurait-elle pas besoin de lecture finalement ...

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Désolé, c'est super mauvais :p

Nymphadora courrait joyeusement dans les couloirs de la prestigieuse école de sorcellerie. Quiconque la voyait se demandait quelle créature totalement imaginaire elle avait bien pu rencontrer en revenant des toilettes du sous-sols. Un boomstang de pierre ? Un Ycolite moisi ? Un Ron en string ? ( ) Rien de cela ; et à dire vrai, la Poufsouffle n'avait rien vu, elle avait seulement fait une découverte primordiale et exceptionnelle qui allait propulser sa théorie de la cohabitation humaine et bestiale au sommet des recherches scientifiques magiques. Heureuse, presque euphorique, elle interpella un jeune Serdaigle, qui n'avait rien demandé et qui jura, mais un peu tard, qu'il ne trainerait plus dans les couloirs à cette heure !

— Tu savais que l'espèce humaine possède en elle une créature presque invisible, une sorte de conscience semi immatérielle qui tient en fait une place importante dans nos choix de vie et de devenir ?

Le jeune garçon resta un moment dubitatif, et un peu coi, avant qu'il ne réponde (et qu'il prenne conscience de l'extra-terrestre qui venait de lui adresser la parole) :

— Ouais... En gros, tu remixes l'ontologie à la sauce magique...

— Ontologie ? C'est excellent comme dénomination pour ce demi-être intérieur !!!

L'élève l'arrêta tout de suite :

— L'ontologie, c'est une branche de la philosophie, cette dernière étant une discipline moldue...

— Les moldus avaient déjà trouvé ça ! Je suis sidérée ! J'aurais peut-être du suivre les cours sur l’Étude des Moldus...

— Non, ils avaient pas trouvé de "créatures intérieures" mais...

— Tu me rassures ! Mes recherches sur le monde imperceptible en auraient pris un coup ! Donc si je comprends bien, Phill Hosofy avait une branche et durant la discipline moldue il a trouvé l'ontologie ?

— Non, la philosophie... Et puis zut ! Je ne sais même pas avec qui je parle !

A peine avait-il terminé sa phrase qu'il s'engouffra dans le temple des Serdaigles : la bibliothèque, laissant Nymphadora, seule, immobile comme un Nargalet (comprendre : droite comme un "i"). N'allez pas croire qu'elle était vexée ou fâchée que ce jeune homme (et on le comprend) l'ai laissé là, au contraire elle était encore plus heureuse que ce matin ; elle venait de trouver un nom à sa nouvelle bébête qu'elle avait découverte au cours d'une introspection nocturne dans le parc : l'ontologie. Elle était si enchantée, qu'elle se mit à débiter dans le couloir des séries de phrases assez débiles, en parfaisant plusieurs voix :

— J'ai une ontologie en moi. ONtologie ! Une créature qui est en chacun d'entre nous. OnTOlogie ! Et avoir une ontologie, c'est grave ? OntoLOgie ! Bien sûr que non, les ontologies sont de charmantes petites bestioles pacifiques. OntoloGIE ! Ça sonne super bien ! Ontmhlhomhy...

Bien que le couloir soit complètement vide, il semblerait qu'une personne, agacée par les jacasseries de la Poufsouffle, ait lancée à cette dernière un sortilège de Motus Bouchus Cousus (à moins que cela soit l'œuvre des Mumutes Volbruits).

— Mhoimmhelmaihm !

Bien sûr Nymphadora, il fallait trouver une solution, et vite ! Elle déambula un peu partout dans le quatrième étage mais ne trouva personne. Elle redoutait de croiser un groupe de Serpentards, qui au lieu de l'aider auraient ri comme des bossus, ni des Gryffondors qui auraient aggraver le cas de la pauvre jeune femme. Les Serdaigles auraient examiné la Malefoy sous tous les angles avant de lui rendre sa belle et douce voix. Bref, il fallait qu'elle tombe sur un ou une élève de sa maison, mais pas n'importe qui non plus ! Ginny par exemple ! Les sorts informulés ne s'apprennent qu'à partir de la sixième année, et Nymphadora aurait été très déçue de ne pouvoir attacher la Weasley à un lustre. Elle n'avait aucune envie de descendre jusqu'à la Salle Communes des Jaunes car le hall était un endroit trop fréquenté, et dans des situations comme celle-là... Elle décida de monter à l'étage du dessus, gravit les marches quatre à quatre (elle n'avait plus parler depuis 5 minutes, il y avait urgence) et chemina, à moitié en courant, à moitié en marchant, à la recherche d'une âme qui vive (une fantôme n'aurait pas fait hélas l'affaire !). Elle aperçut au loin la préfète Susan Bones, hypothèse confirmée par la gueulante qu'elle seule pouvait réaliser. Ni une ni deux, elle se précipita immédiatement vers elle, criant (enfin...) :

— Huhhannnh ! Hhhuhahhhn !!! Maihh mehzhhhhoihhn hainnhe ! Hmum hmmehh ! HHHHUMH !!!

tout en accompagnant ses propos de gestes pas facile à décoder mais qui avaient tous pour point d'arrivée la bouche de l'aînée Malefoy (fallait-il comprendre...).

Dans son désarroi, elle n'avait pas vu que d'autres individus se tenaient au même endroit, la Reine Luna, la gentille Elsy et le ~~très sympathique~~ boulet de printemps Su.

— Mhouhmn mmehhm nhemh !

Ne t'inquiète pas Nymphadora, je suis sûr que l'un d'eux aura l'aimable gentillesse de te sortir de ce beau drap ! Quoique...

on en est ou ici?

Nous attendions la seconde série de mot pour continuer ^^
Tu veut que je la donne ou tu t'en occupe ???

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