Scorpius Malefoy ; si Lagerfeld avait un fils.

Scorpius Malefoy

with Alex Pettyfer

TEST DE RP

Drago Malefoy a écrit:: Et si tu nous exposais la fièvre qui t'anime lors d'une création et comment tu mets les jumeaux à contribution

Respire. Calme-toi. Tu es le capitaine, souffle, arrête de trembler, voyons, ressaisis-toi ! Non. Non, il n'y arrivait pas, tout était trop fort, trop puissant pour qu'il puisse faire cesser quoi que ce soit. L'énergie dépensée à se maîtriser, à laisser transparaître le moins de sentiments possible semblait lui revenir en un revers, décuplée par un quelque chose d'étrange, ce genre d'étincelle qui surgissait sans prévenir et vous faisait déplacer des montagnes. Il avait beau être un grand et solide garçon, Scorpius ne pouvait s'empêcher d'avoir peur de ces impulsions qui faisaient de lui ce qu'il n'était pas, un être agité, bruyant et complètement hystérique. La moindre petite chose pouvait déclencher ces crises d'hyperactivité, il suffisait d'un mot, d'un mouvement, d'une musique : d'une source d'inspiration, en fait, et il finit par le comprendre. Une jolie mélodie, un bout d'étoffe et la machine était lancée. Une tornade s'élevait en lui, partant du cœur, se propageant dans les veines, les artères, lui remuant le sang jusqu'à ce qu'il se mette à dessiner un modèle, mille idées à la minute s'engouffrant à son oreille. Le priver de ces moments de solitude, de ces instants où seul l'instinct comptait aurait été pire qu'une humiliation en plein milieu de la grande salle, il le réalisait. Quand il créait, rien d'autre n'avait de valeur, seul le croquis importait : fidèle à son caractère, Scorpius mettait un point d'honneur à ce que ses dessins soient parfaits, comme il était persuadé de l'être lui-même. Chaque trait était une victoire, chaque rature une défaite, et la moindre touche de couleur était calculée avant de se faire sa place sur le papier.

Le schéma pouvait prendre aussi bien deux minutes qu'une heure, le tout dépendant du flux de concentration du jeune homme, passant du simple au double selon l'endroit où il se trouvait. La seule constante, c'était que ses réalisations étaient faites en une fois. Si l'inspiration le quittait au beau milieu d'un dessin, ce qui, -grâce, Ô merlin!- n'arrivait que très rarement, il entrait dans une colère passablement forte et déchiquetait son projet raté, mausolée de ses impulsions artistiques évanouies. La dernière fois que cela s'était produit datait du mois de décembre, alors qu'il fantasmait les plus belles robes de soirée jamais portées au bal de noël. Il faisait nuit, l'horloge devait indiquer minuit ou une heure du matin, créneau horaire pendant lequel personne n'avait jamais troublé la quiétude du jeune homme. La salle commune des Serpentard était l'endroit rêvé pour un artiste comme lui : sombre, dépourvue de la moindre fantaisie, tout poussait ses résidents à s'inventer leur propre idée du style. Et ce qu'était le style , Scorpius ne le savait que trop bien. Ses courts moments de répit grappillés seconde par seconde tout au long de la journée lui avaient permis de grossir d'une dizaine de pages son calepin, dont il savait ne pas pouvoir se séparer. Dans son sac, d'une contenance suffisante pour y cacher facilement six tenues, aiguilles et fils patientaient sagement jusqu'à l'arrivée des modèles, sur qui les précieux vêtements seraient retouchés.

Il n'avait que seize ans, et déjà une double-vie. Dans sa famille, pourtant, chacun avait des lubies un peu spéciales sans qu'on lui en tienne particulièrement rigueur : pour l'exemple, si la nouvelle couleur de cheveux d'Androméda animait une bonne partie des dîners chez les Malefoy, il était certain qu'on ne lui en voulait pas et que l'ouverture d'esprit les avait bel et bien gagnés. Mais la benjamine de la famille était un cas spécial, il s'en persuadait. Lui devenait un homme, l'incarnation évidente du Mâle avec un grand M, celui qui avait une réputation à tenir et une famille à honorer. Trop de relâchement de la part des plus jeunes perdait la noblesse des Malefoy, et il lui semblait bien qu'il était le seul à pouvoir redresser la barre. Autrement dit, le moment n'était pas encore venu pour déclarer son amour des chiffons à la communauté sorcière. Et probablement ce moment ne viendrait-il jamais... Peu importe. Ce soir-là, toutes ses pensées étaient dirigées vers ses œuvres, ces matérialisations de son génie artistique auxquelles il vouerait un culte sitôt qu'il les aurait faites porter à quelqu'un. Et pas à n'importe qui. Il voulait une personne belle, agréable à regarder, souple si possible. Il fallait aussi trouver quelqu'un qui soit au courant de ses activités clandestines, et ça, c'était en soi le critère le plus difficile à remplir.

Les habitants de Poudlard qui en étaient informés se comptaient sur les doigts d'une main amputée du pouce, c'est-à-dire qu'ils étaient au nombre de quatre : Potter, récemment relégué au rang de client, Parkinson, conseillère avisée en matière de tissus mais pitoyable mannequin, et les jumeaux Malefoy, dont il était l'aîné. Génétique oblige, il retrouvait un peu de son incroyable beauté -et de sa modestie légendaire- en chacun d'eux, et avait usé de sa position de grand frère pour faire d'eux ses « mensurations type », celles auxquelles il devrait accommoder chacune de ses créations. Ca n'avait l'air d'en gêner aucun, de faire la Barbie de Scorpius le temps des retouches. Venant de Drago, c'était attendu : il ne protestait pas souvent, étant enfant, et Orion avait toujours semblé abonder dans son sens. Celui-ci tirait profit de la situation, ajoutant à son CV chacune de ses participations, tandis que l'autre ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Alors, cette fameuse séance du mois de décembre, Scorpius avait piqué, cousu, découpé pendant de longues demie-heure les robes dont il avait drapé ses frères. Rien ne le troublait, jusqu'à ce qu'il tombe sur un os. Ou plutôt, sur un nœud. Son dessin laissait clairement voir un ruban noué au cou du modèle, alors que le créateur lui-même trouvait cette idée stupide. S'en suivit un débat intérieur, qui plongea le talentueux jeune homme dans une colère mémorable.

« Je n'aurais JAMAIS mis de nœud LÀ ! C'est IMPOSSIBLE ! Par Merlin, c'est quoi cette histoire ? Orion, arrête de bouger, tu fais des plis partout ! Mais stabilise-toi, enfin, quoi ! Mais t'es vraiment... J'EN AI MARRE. Marre, marre, marre ! Débrouillez-vous, moi, j'vais dormir ! »

Et il les avait plantés là, comme deux petites poupées vaudou percées d'aiguilles, de singuliers porte-manteaux que sa fureur avait laissés au placard le temps d'une sieste - qui dura jusqu'au matin, d'ailleurs.

Histoire

Vu de l'extérieur, le manoir Malefoy était austère, clos par de hautes grilles faites du plus sombre des métaux, aucun son ne s'en échappant. Une végétation épaisse et broussailleuse était couplée aux grilles, énième rempart autrefois dressé à l'attention du ministère, dont les fouilles étaient malvenues. De vieux arbres bordaient l'allée menant à l'entrée principale, leurs longues branches touchant presque le sol, comme une toison de verdure qui saluaient les visiteurs à la manière de gladiateurs, augure funeste ou victorieux. Du temps où Tom Jedusor sévissait, Lucius Malefoy Sr avait été l'un des premiers à s'engager dans son armée de « rêveurs », censés faire évoluer le monde magique sur tous les plans. Le réveil qui avait suivi la chute du « seigneur des ténèbres » avait été brutal, et nombre des anciens partisans s'étaient vu forcés de reprendre un train de vie plus léger, plus semblable à celui du commun des mortels. Il n'était plus question, après ça, d'enferrer les générations à venir dans les mêmes principes étriqués qui les avaient conduits à la guerre : chacun devait changer sa vision du monde, pour qu'elle convienne à l'ère d'amour universel entamée par le ministère. Autrefois respectée, crainte aussi, la dynastie des blonds aux yeux gris devait désormais se ranger et commencer à mener une existence discrète. Alors, derrière la façade monacale de leur manoir, les Malefoy se créèrent un cocon destiné à devenir, les années passant, la demeure d'une famille nombreuse. On ne pouvait pas dire qu'en faisant huit enfants, Lucius et Narcissa réalisaient un vieux rêve : dans le genre de familles dont ils étaient issus, avoir plus de deux enfants, c'était presque mal vu. Mais après la naissance de leur premier enfant -une fille, et quelle fille!-, la fameuse tradition (celle d'avoir un héritier mââââle) l'emporta, et Scorpius naquit. Six autres suivirent, plus ou moins attendus, et l'inaccessible forteresse devint une charmante propriété, de laquelle je ne dirais pourtant pas qu'« il y faisait bon vivre ».

Être dix, vivre ensemble tout au long de l'année, ça comportait presque autant d'inconvénients que d'avantages. Si le luxe d'avoir chacun sa chambre leur était permis, les repas se déroulaient en famille, ainsi qu'un quota d'activités qui fort heureusement diminua à mesure que la troupe s'agrandissait. Lorsqu'il était encore le cadet, ne partageant sa mère qu'avec Nymphadora, ils avaient eu droit à des circuits en mini-balais établis dans leur jardin -qui aurait facilement pu contenir un cirque, cinq étangs et douze piscines-, des ateliers de peinture, de dessin, de lecture... Tout ça n'avait heureusement pas duré très longtemps, au plus grand bonheur d'un Scorpius déjà las des réunions de famille. La seule chose qui l'intéressait, enfant, c'était de faire du sport ; avec qui, hein ? Entre une Narcissa soucieuse de conserver sa garde-robe intacte, un père manifestement plus occupé que le ministre lui-même et une sœur qui, par définition, était une fille, les partenaires ne se précipitaient pas. Le jeune garçon passa ses étés à errer au milieu des souaffles, haut comme trois pommes et à peine capable de soulever un balai, considérant la chance incroyable qu'il avait de ne pas être l'aîné de cette fratrie grandissante. Puis arriva la fameuse lettre, identique à celle reçue auparavant par Nymphadora, et le Poudlard Express emporta avec lui une deuxième tête blonde issue du même clan...

Sans qu'il cherche à se faire remarquer, le jeune homme acquit de par son caractère - et probablement aussi de par son physique- une certaine réputation, qu'il exploita auprès de la gent féminine sans tarder. Ben oui, avec une allure pareille, on ne peut qu'attirer l'oeil... Et puis, Poudlard était loin de manquer de jolies filles, du moins au goût de Scorpius – qui était plutôt difficile, à vrai dire. Ses critères, en matière de demoiselles, reposaient principalement sur le physique. Une cruche à jus de citrouille, pourvu qu'elle soit jolie, ne le gênait pas le moins du monde ; une potionniste-botaniste-historienne-érudite de chez Serdaigle au visage constellé d'acné, en revanche, c'était une autre histoire. L'intelligence était un critère de dernier ordre, dans le cas où une relation sur le long terme se profilait dans l'esprit du jeune homme ; mais en cinq ans, ça n'était encore jamais arrivé.

Caractère et physique

Certains pensent que la physiognomonie est une science barbare. Qu'elle n'a absolument aucun intérêt, qu'elle est loufoque, absurde. D'autres y croient, plus par soucis de contredire les uns que pour défendre leur opinion. Néanmoins, quiconque aurait un jour parcouru un manuel de physiognomonie saurait qu'il n'est pas rare de relier le caractère des gens qui nous entourent aux traits de leur visage. Scorpius Malefoy, par exemple, avait un front à base horizontale, un peu saillant, des sourcils plutôt droits, marqués, des yeux clairs dont la paupière couvrait l'iris jusqu'à la prunelle, un nez droit, une bouche horizontale également, à la lèvre supérieure un peu abaissée et d'une épaisseur moindre à la lèvre inférieure : conformément au traité physiognomonique de la tête de Mr Herbé, le buste du jeune homme criait une supériorité évidente. Si un front bombé convenait à l'enfance, un nez retroussé à l'hypocrisie et des yeux renfoncés au fanatisme, la physionomie de l'héritier Malefoy renvoyait sans erreur possible au terme : supériorité. Un terme qui, tout à fait sérieusement lui allait comme un gant, à l'instar de « parfait », dont il n'hésitait pas à se gratifier en croisant son reflet dans un miroir. Ses cheveux blonds, sa voix profonde, l'aura d'auto-suffisance qui flottait autour de lui, tout abondait dans son sens : il n'avait aucun défaut. Aucun défaut physique, précisons-le, et ajoutons aussi que s'il se plaisait, il existait certainement un bon nombre de personnes qui ne le trouvaient pas aussi magnifique qu'il l'imaginait.

Mais son avis était toujours le plus important, il s'en était convaincu. Le jeune homme était borné, et la moindre contradiction suffisait à le plonger dans des colères qu'aucun être sensé n'aurait voulu éveiller. Il fallait déployer tant de temps et de moyens pour parvenir à le calmer qu'au final, tout le monde avait appris à éviter les débats et autres sujets sensibles en sa présence. Le raisonner relevait de l'utopie, et même une fois apaisé, il était tout bonnement impossible de lui faire reconnaître ses torts, à moins d'y faire valoir un quelconque intérêt pour lui. Et comme généralement, il n'y a rien à gagner à s'excuser, eh bien... Il ne s'excuse pas. Puis, personne ne veut d'ennui, alors personne ne vient le tourmenter pour son absence de savoir-vivre. Les bonnes manières, c'est bon pour le manoir, mais en dehors, Scorpius entend bien mener sa vie comme il l'entend ; la politesse va de pair avec la popularité, mais présenter ses excuses à tout va, ça ne rapporte pas. Surtout, surtout, prenez garde ! Depuis qu'il doit partager son temps entre son carnet à dessins et les salles de classe, son irritabilité n'a fait qu'augmenter, la faute au stress, sans doute ; faites bien attention, la foudre pourrait s'abattre sur vous au détour d'un couloir.

Et toi

Nom: Bah. L'anagramme, c'est Anakyn. À deux-trois lettres près x)
Age: 15 ans.
D'ou viens-tu? De google.
Que penses- tu de Pimentine J'adooooore le contexte, la trame générale du forum, c'est du jamais vu, j'aime \o/
Comment nous as-tu connu? Google :3

Scorpius Malefoy ; si Lagerfeld avait un fils. 665962Sanstitre1

Juste pour te rassurer, on viendra prendre ta fiche en charge sous peu ^^
Au cour de la journée, sans aucun doute !
Very Happy

Scorpius Malefoy ; si Lagerfeld avait un fils. 1826703395

me voila me voila désolée ^-^

alors voici le sujet de ton test:
et si tu nous exposais la fièvre qui t'anime lors d'une création et comment tu mets les jumeaux à contribution

ils sont au courant

drago débile ne comprend rien et orion profite

tu peux continuer sans soucis ta fiche

meuh non tout va bien bienvenue chez les serpy

Sujet: Re: Scorpius Malefoy ; si Lagerfeld avait un fils.

» La folle Nymphadora Malefoy» Vous aussi, approchez la perfection ! - scorpius' life. » Malefoy un jour,» Malefoy un jour,» Orion Malefoy's story

Scorpius Malefoy ; si Lagerfeld avait un fils.

Scorpius Malefoy ; si Lagerfeld avait un fils.

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