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La Belle et le Clandestin { Persy.

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MessageSujet: La Belle et le Clandestin { Persy. La Belle et le Clandestin { Persy.  EmptyJeu 18 Aoû - 11:32

Lorsque nous prenons le temps de nous arrêter et d'observer un peu le monde, il devient très facile de ranger les gens que nous voyons dans de petites boîtes, étiquetées avec l'idée générale que l'on se fait d'eux. Très souvent, on a l'occasion de croiser des personnes démonstratives, tout en voix, tout en paroles, qui font généralement d'excellents conférenciers. Quelques spécimens du timide basique se promènent aussi, à droite à gauche, les yeux scotchés à leurs chaussures et le menton plus bas que leurs genoux. Il y a des courageux un peu partout, qui ne sortent pas sans une mallette ou un dossier et qui courent toute la journée, enchaînant coups de fil, dîner d'affaires et tâches ménagères dans le même après-midi. De ces trois groupes majeurs aux critères de sélection bien vagues, dix branches au moins naissent : chez les timides, on retrouvait le timide pathologique, le complexé, le misanthrope, pour l'exemple. La première catégorie énoncée, un peu plus haut, comportait les sportifs, les machos, ces hommes -sauf exception, rarement des femmes- plus portés vers les ballons que vers les bibliothèques, dont les exploits en matière d'effort physique leur sont presque tatoués sur le corps à force de s'en vanter. Scorpius Malefoy, sorcier de son état, n'aurait pu être affecté qu'à ce groupe-là. Sa vie, en apparence, se résumait à jouer au Quidditch, lister les filles de sa connaissance en compagnie de ses amis, rôder avec ceux-ci aux alentours de Poudlard et ôter le sucre de ses aliments. Il y avait cependant quelque chose qu'il aimait faire plus que le reste, une activité à laquelle il aurait volontiers sacrifié ses cours de rattrapage en botanique, auxquels il allait déjà à reculons : le dessin. S'il avait été question de dessin artistique, comme faire des croquis du château, ou les portraits de ses camarades de chambre, ou même du dessin industriel, ça n'aurait gêné personne, et surtout pas lui d'annoncer à tout le monde son passe-temps. Seulement voilà, il ne dessinait ni des chats ni des moremplis : ses carnets étaient pleins de modèles, de patrons de vêtements qu'il réalisait dès qu'il en avait le temps, cachant ses oeuvres sous son lit, dans une malle cadenassée, ensorcelée et dissimulée sous un tas de chiffons.

Toutes ces précautions étaient de rigueur pour protéger un secret pareil, qu'il ne pouvait confier à personne tant le risque était gros. Dans une famille comme la sienne, être un artiste, c'était comme être un attardé : n'avoir rien dans la tête et vouloir se remplir les poches à coups de pinceaux, voilà ce qu'ils en pensaient, les Malefoy. Leur résidence était pourtant peuplée de tableaux en tout genre, des natures mortes, surtout, et il n'était pas rare de voir Narcissa se faire réaliser des robes sur mesure au Chemin de Traverse. L'art, c'était bon pour les autres, pas pour eux, voilà tout. Imaginer son père, cet homme qu'il méprisait autant qu'il avait pu l'aduler étant enfant, confronté au projet de carrière de son fils alors que lui-même courait après le ministre pour redorer son blason, c'était de la pure folie. Peut-être que sa mère l'aurait compris, mais elle ne serait pas allée à l'encontre des volontés de son mari, qui aurait certainement commencé par déshériter Scorpius. Et si c'était le seul problème ! Il trouverait facilement de l'argent, là n'était pas la question. Mais avoir un plan de carrière qui différait du traditionnel emploi au ministère, ç'aurait été dire adieu à sa réputation, à ses amis, à celle qu'il aimait, probablement, et surtout à son père, qui plaçait trop d'espoir en lui pour lui pardonner un tel affront. Il lui en voulait, à Lucius, il le lui disait qu'il trouvait la cour qu'il faisait au ministre pathétique, mais il n'en restait pas moins l'homme qui l'avait élevé, et abandonner son rêve de devenir styliste pour continuer de briller à ses yeux lui semblait la seule chose à faire. Plus ou moins volontairement, il avait mis les jumeaux dans la confidence, ainsi qu'une de leurs amis, Pansy Parkinson, qui l'avait surpris armé de fil et d'aiguille en pleine retouche. Il n'avait eu ni la possibilité ni la volonté de le leur cacher, et c'était finalement un bon investissement : elle aussi s'intéressait à la mode, autant sinon plus que lui, et ses conseils valaient le détour ; ses frères, quant à eux, faisaient d'excellents modèles dont il aurait du mal à se passer le jour venu. Mis à part ce petit monde-là, et Potter, qui l'avait appris Merlin savait comment, personne ne devait être au courant de son petit secret. Même son meilleur ami, un garçon pourtant très attaché aux cosmétiques en tout genre, était relégué au banc de touche.

L'horloge indiquait vingt-et-une heure pile. Le couvre-feu serait bientôt dépassé, le dîner se finissant doucement, au rythme des desserts qui défilaient sur les tables.. Lui-même n'y avait pas assisté, d'abord parce qu'il n'avait pas faim et surtout pour économiser un temps devenu précieux. Il pourrait prétexter n'importe quoi pour justifier son absence, l'important était que personne ne le suive, qu'on le laisse seul, pour une fois ; la salle sur demande était déjà assez compliquée à trouver sans qu'un pot de colle se mette en travers de sa route. Il avait perdu un temps considérable en allant récupérer son carnet au dortoir, ayant ensuite du redescendre pour inventer à ses habituels convives un quelconque oubli de dernière minute qui l'obligeait à louper la pause du soir. Un rien leur suffisait, même une excuse lui ayant déjà servi la semaine précédente leur convenait, tout comme ça convenait à Scorpius. Sauf qu'en fait, personne n'était dupe et chacun se doutait de quelque chose. Il disparaissait toujours au même moment, pour les mêmes raisons, et ce depuis un an, soit l'année où il avait quitté l'équipe de Quidditch pour se libérer plus de temps libre. Cette décision s'était avérée être à double-tranchants : elle lui permettait de se dévouer plus profondément à la couture, mais soulevait avec elle une vague de soupçons considérable. Il aurait tout le temps de penser à ça plus tard... Plus tard. Il remettait toujours à plus tard l'inévitable moment des choix. Il ne voulait pas être forcé de trancher. Sa double-vie lui allait bien, pour l'instant. Il attendrait d'être au bord de la crise de nerfs pour se décider, voilà tout. Pour l'heure, la seule chose à laquelle il pensait, c'était arriver le plus discrètement - et le plus rapidement - possible au couloir du septième étage. Dans sa main droite, crispée par le stress, un cahier de petite taille à la couverture grenat pendait. Dans l'autre, moins tendue, le jeune homme tordait un stylo comme ceux utilisés par les moldus - et par certains gobelins, précisons-le, cet objet n'était pas exclusivement moldu. Son pas était rapide, pressé, ses mouvements rendus maladroits par l'anxiété qui lui étourdissait le cerveau. Toutes les preuves de ce que Lucius aurait appelé un crime étaient-là, évidentes, explicites, assassines. Plus que quatre étages à gravir, seulement quatre...

Il s'engageait dans le couloir principal quand une idée lui traversa la tête. Précipitamment, il fit demi-tour et tourna deux fois à droite, pour se mettre à compter les portes devant lesquelles il passait : une, deux, et la troisième fut la bonne. La pièce dans laquelle il entra était de taille moyenne, encombrée d'étagères où reposaient de vieux trophées, ayant perdu de leur lustre d'antan, tout juste bon à prendre la poussière. Il savait que certains élèves passaient leurs retenues ici, souvent chargés de nettoyer les médailles, mais lui-même n'y était allé que très rarement. Le seul motif qui l'amenait ici, c'était la trappe située au-dessus du buste de Broderick le Chauve, qui menait d'après ses sources au sixième étage. On racontait que c'était une sorte de tunnel à la verticale, dans lequel des barreaux permettaient de monter et d'accéder directement devant l'entrée de la bibliothèque, où il ne comptait évidemment pas faire de vieux os. Et puis, ça serait tellement plus discret que de se traîner à travers tout le château un carnet à la main ! Sans parler du risque de tomber sur le concierge, aisément divisé par six. Un seul détail chiffonnait le naturel optimiste de Scorpius Malefoy : la trappe, elle était à plus de trois mètres de hauteur. Le plafond était à plus de trois mètres de hauteur. Mais lui, il n'était qu'à un mètre soixante dix-huit de hauteur, peut-être deux mètres trente avec les bras et sur la pointe des pieds. Encore quelques minutes perdues... Il rebroussait chemin, une moue déçue peinte sur le visage, quand une solution se présenta à lui. Dans un coin, plus haute que les autres, une étagère réservées aux coupes de l'année 1956 avait attiré son attention. S'il la grossissait, elle lui permettrait très certainement d'accéder à la poignée de la trappe et de se hisser à l'intérieur.

«Amplificatum. »


Son murmure se perdit dans la pièce. Il avait désormais un meuble gigantesque à déplacer au centre de la salle, qui devait au moins peser le poids de trois Scorpius. Posant carnet, stylo et baguette sur le sol, le Serpentard se mit au travail ; ça promettait d'être difficile, autant gâcher le moins de temps possible. La situation aurait pu éviter le qualificatif de "désespérée" si, alors qu'il s'évertuait à pousser l'armoire sous la trappe, il n'avait pas entendu la porter s'ouvrir.

HS: sorry, pavé à l'horizon. L'inspiration momentanée faut croire !


Dernière édition par Scorpius Malefoy le Mar 20 Sep - 8:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La Belle et le Clandestin { Persy. La Belle et le Clandestin { Persy.  EmptyJeu 25 Aoû - 5:42

________________________________________

    "La haine, qu'est ce vraiment que ce doux sentiment qui à n'importe quel instant de votre vie vous emplit d'une intense chaleur, d'une colère sans égale. "



    Si j'avais été un sentiment, une humeur ce n'aurait sans doute pas été la joie, la bienveillance encore moins la gentillesse. Le sadisme, la colère ou la perversion auraient sans doute été plus approprié. Faire la fierté de papa, but ultime de ma pauvre vie d'étudiante à Poudlard. Devenir une sorcière puissante. Exceller en potion, me révéler la meilleure dans le domaine où père m’as appris tant de chose. Les poison n’ont jamais vraiment eu de secret pour moi, jamais aussi loin que je me souvienne je n’en avait raté un. Non pas ce que j'aurai voulus faire de ma vie, mais ce à quoi je suis prédestiné depuis la naissance. Une enfance perturbée, trop perturbé rythmé par la lecture de livre magique, de cours de vol à balai, de souffrance, de perte, de diner avec la haute société où je devais endimancher me présenter sous le jour le plus radieux. J'ai détesté cette enfance autant que j'ai pu la chérir. La chérir pour mon frère, la haïr pour sa mort … Sa mort qui entraina beaucoup trop de chose, l’assassinat d’Aaron entraina la perte de Scorpius, mon amour d’enfance, ma bouée de sauvetage. Ce garçon que j’avais côtoyé durant tellement d’année qui était devenu pour moi comme l’amour de ma vie. Père coupa les ponts avec la famille Malefoy, et je n’eu plus le droit de le revoir. Puis arriva Poudlard comme une douce délivrance, Poudlard sans Aaron mon jumeau bien entendu, Poudlard avec cette haine caché que je ressens pour mon père, cette même haine que je dois à ma mère de ne pas avoir sauvé son enfant d’un tel destin. Mais avec Scorpius, le jour de la rentré comme une évidence, malgré les années passées sans se voir, se parler ou même sans nouvelle.



    « Scorpius ? » Une pause de quelque seconde et ses yeux se posèrent sur moi. Jeune, beau, arrogant et incroyablement troublant. J’en eu la nausé, tant de souvenirs, trop de souvenirs, des ballades, le premier baiser, les après-midi à torturer leurs vieil elfe de maison. C’était comme-ci le train n’allait plus à Poudlad qu’il nous ramenait dans le passé, un passé ou Aaron serait toujours vivant et où Scorpius et moi étions toujours ensemble.. « Sephy … » J'avalai durement ma salive et je ne le lâchai pas des yeux, il me regardait son petit sourire toujours au coin des lèvres, il restait le même garçon, la même arrogance dans les yeux, le même machisme dans les gestes, à 11 ans il était pratiquement un homme… Sephy … Le nom que lui est Aaron me donnaient lorsque nous étions enfant, j’avais passé des années à empêcher qui que ce soit de m’appeler ainsi, mais lui je ne pouvais l’en empêcher, je ne pouvais pas. Je ne sais pas ce qui me poussa à sortir du wagon et partir loin, moi Perséphone dure, garce et incroyablement forte je fuyais, un passé qui me rongeait, j’étais trop jeune. La scène passai en boucle dans ma tête frénétiquement, j'en aurais sans doute pleuré si j'avais ne serait-ce qu'une fois versé des larmes. Mais ce n'était pas moi, je ne pleurai pas, plus... Ce souvenir était bon et douloureux à la fois. Quelques mois après la rentrée Scorpius et moi nous étions rendu compte que notre amour d’enfance été resté intact, que nous n’avions jamais vraiment cessé de penser l’un à l’autre durant toutes ses années. Il m’était toujours douloureux de l’entendre m’appeler Sephy et bien souvent je me sentais fragilisé à ses côtés la peur d’être séparé à nouveau me rendant folle à lier.

    J'attendais pensif dans le parc que quelque chose ce passe, un oiseau vola près du lac au loin. Scorpius était étrange oh bien sûr cela ne dater pas d’hier mais le fait qu’il est quitté pour de sombre raison l’équipe de Quidditch, qu’il s’absente souvent en évoquant une raison à mon avis belle et bien bidon me rendait suspicieuse. Il utilisait toujours les mêmes raisons, un oubli, un truc à faire. Je n’ai jamais rien dit, je faisais comme les autres la sourdes oreille, feignant l’ignorance. Mais Scorpius me cachait quelque chose et pour autant qu’il ne m’en parle pas cela devait être grave ou considérablement humiliant. Pourtant je lui aurais tout pardonné, une tromperie, un meurtre n’importe quoi. Scorpius était fidèle enfin à ma connaissance, malgré mon manque certain de jugement, ma tendance à martyriser n’importe qui s’approchant trop prêt de celui-ci je n’aurais sans doute jamais pu lui en vouloir pour quoi que ce soit, étrangement avec lui je n’avais plus aucun sens de la rancune, avec lui la douceur, la tendresse et la joie me rendent inoffensive, je suis l’une de ses idiotes amoureuses dont je passe mon temps à me moquer ou à humilier. Je voulais savoir ce qu’il pourrait me cacher, si c’était une conquête j’attendrais le petit déjeuner pour verser quelques goutte de poison dans son jus de citrouille non pas pour la tuer mais pour la rendre assez contagieuse pour qu’il n’ose plus la toucher. Ma jalousie m’as toujours rendu vicieuse, mauvaise et irresponsable. Scorpius allait bientôt donner son excuse il était tant que je rentre pour pouvoir le suivre. Le hall me parut extrêmement petit, il y avait du monde pour une heure aussi tardive ! Je montais les marches des grands escaliers quand je vis en détour d’un couloir Scorpius. Un étrange carnet sous le bras il paraissait pressé, prenant toute les précautions pour ne pas être vu je le suivis jusqu’au 4ème étages où il fit demi-tour cacher derrière une statut je le vit compter les salles et s’engouffrer dans la fameuse salle où j’étais très souvent coller pour astiquer les médailles. Après quelques secondes qui me parurent interminable j’entrai enfin. Debout sur une étagère a priori grandis par magie il essayer d’attraper se qui ressemblait à une trappe au plafond. Je fermer la porte et à l’aide de ma baguette je fermer la porte à clef. Et j'insonorisais la salle histoire de ne pas être dérangé.

    « Insonorus »

    Je me tournai alors vers Scorpius. J’eus un sourire doux, étranger à mon visage qui paraissait cependant sincère lorsqu’il lui était destiné. J’approchais de la grande armoire et m’y hissa pour être à sa hauteur. Plongeant mes yeux dans les siens je levai ma baguette et ouvrit la trappe. Mes yeux toujours dans les siens ma voix cristalline brisa le silence, celle-ci était tremblante comme briser par l'incompréhension.

    « Scorpius … Qu’est-ce que tu me cache ? »
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MessageSujet: Re: La Belle et le Clandestin { Persy. La Belle et le Clandestin { Persy.  EmptyMar 20 Sep - 8:58



    Scorpius Malefoy, troisième du nom, n'était pas un philosophe. Pas un demi, pas un tiers ni même un quart de grand penseur ne le hantait. Il ne se posait jamais de questions, ou alors, jamais bien longtemps, et il ne s'encombrait pas de problèmes d'éthique ou de morale ; sa vision du monde, si tant est qu'il considérât un jour l'étendue du monde qui s'offrait à lui, était sommaire et parfaitement superficielle. C'était un être simple, infiniment lisse autant à l'intérieur qu'à l'extérieur : sur lui, aucune aspérité, aucun relief. Ses préoccupations étaient ailleurs, plus terre à terre, à des milliers d'années lumière de ce qu'on appelle communément "la conscience". Tout le monde a déjà été confronté à un cas de conscience. Moindre, peut-être, mais pas inexistant. Tout le monde, sauf Scorpius, qui dérogeait une fois de plus aux généralités. Lorsqu'il faisait un choix, il ne lui arrivait jamais de penser aux conséquences, à ce qui serait arrivé s'il avait agi autrement ; en partant du principe où il était trop tard pour revenir en arrière, les liens de cause à effet ne pouvaient que le laisser indifférent. Quand, à l'âge de cinq ans, il avait accepté de prêter son hippogriffe en peluche à Perséphone Wellington, il ne s'était certainement pas douté qu'un tel acte de générosité lui vaudrait un baiser sur la joue ; moins encore que dix ans plus tard, cette même personne jouerait un rôle à part dans son quotidien. À vrai dire, s'il ne l'avait pas rencontrée durant l'enfance, et si, à cette époque-là, leur relation ne s'était pas développée, il n'y aurait eu qu'une infime part de probabilité pour qu'ils sortent ensemble à Poudlard. En comparaison avec les filles qui tenaient ordinairement compagnie à Scorpius, Perséphone était d'une complexité inhumaine, à qualifier de "casse-tête sur pattes". Pour la plupart des élèves du château, qui ne connaissaient d'elle que la réputation qu'on voulait bien lui prêter, sa personnalité était loin de l'indéchiffrable : c'était une abominable peste, sadique notoire et increvable vipère que personne ne voulait avoir en travers de son chemin. Elle était méchante, voilà tout, rien de plus à comprendre. Cette conclusion aurait arrangé le jeune homme, pour sûr, et il s'en serait évidemment contenté s'il ne l'avait connue sous un tout autre jour. À l'écart des autres, lorsqu'ils se retrouvaient, ils se sentaient coupés du monde, éloignés, cachés. Il n'y avait que dans ces moments-là qu'elle était vraiment différente. Il la sentait fragile, presque vulnérable, attendrie, changée. Le terme approprié, plus que "baisser la garde", était "tomber les masques", "quitter l'armure". Lui-même n'étant pas amateur des symphonies romantiques dégoulinantes de guimauve rose bonbon, il n'aurait pas parlé d'une sensibilité dévoilée ou d'une carapace percée à jour ; il savait qu'elle n'était pas délicate, tout comme lui ne l'était pas, et aucun mot de son vocabulaire n'aurait su définir ce qu'elle était vraiment. Tout compte fait, peu lui importait, il n'aimait pas les gens compliqués. Sauf elle. Parce qu'il lui suffisait de la prendre dans ses bras pour faire cesser le mystère, parce que leur couple était le résultat d'un nombre infini de coïncidences, parce qu'il avait cette étrange impression de l'aimer et que cela semblait le rendre heureux.

    Même chez les sorciers, on connait le fameux dicton selon lequel "l'amour rend aveugle". Cet adage laissait cependant l'aîné des fils Malefoy sourd, totalement convaincu d'en être, une fois de plus, l'exception. À ses yeux, comme à ceux de tous les amoureux, Perséphone n'avait quasiment que des qualités. De brefs éclairs de lucidité lui ouvraient parfois les yeux, mais jamais assez longtemps pour que le charme soit rompu et la sorcière voyait très certainement les choses de la même manière ; autrement, comment expliquer qu'elle puisse supporter un garçon pareil ? Un accro au terrain de Quidditch aux mains baladeuses à l'heure où la salle commune fait salle comble... Le gendre idéal, n'est-il pas ? Enfin, chacun ses faiblesses, comme le disent les moldus.

    Toujours occupé à déplacer une armoire démesurément grande sous une trappe infiniment haute, le jeune homme n'eut qu'une fraction de secondes pour comprendre ce qui lui arrivait. Par la porte, située derrière lui, Perséphone était entrée et, avant même de parler, s'était chargée de fermer et d'insonoriser la salle des trophées. Dans de toutes autres circonstances, cette attitude n'aurait absolument pas dérangé Scorpius, au contraire ; cette fois-là, en revanche, ça ne pouvait que l'inquiétait. Et, of course, ça marchait. À un mètre de lui, bien en évidence sur le sol, son carnet et sa baguette gisaient. Alors qu'il ne voyait qu'eux, elle ne paraissait voir que lui. Et la trappe. Et l'armoire, où elle s'était assise, le visage désormais à trente centimètres du sien. Lui mentir, les yeux dans les yeux, face à face et sans trembler. C'était la seule issue.

    «Que je sache, rien. Ab-so-lu-ment rien.» Instantanément, un sourire se peint sur son visage.

    Quelque part, il ne lui mentait pas totalement. Il avait toujours été sincère, et mis à part deux ou trois fréquentations à droite et à gauche, il n'avait rien à se reprocher. Quant à son secret, il était clair qu'il ne lui en parlerait jamais. Si sa famille à lui, perçue comme "trop tolérante" dans le milieu des sang-pur, n'aurait pas supporté le nouveau talent de Scorpius, celle de Perséphone aurait eu une réaction pire encore. Et face à l'attachement, aussi fort qu'il soit, la volonté de personnes comme Mr Malefoy ou Mr Wellington ne peuvent que l'emporter ; ils étaient peut-être jeunes et leurs sentiments moins solides, mais lorsque enfants, ils avaient été séparés, les jours de Scorpius étaient devenus des mois et ses mois des années. Certes, l'absence de Perséphone s'était finalement noyée dans l'esprit déjà encombré du jeune homme, mais la retrouver était apparu comme une telle évidence qu'une nouvelle séparation se serait avérée dévastatrice : si son -faible- lexique ne lui permettait pas d'employer le mot amour, quelque chose de très ressemblant l'habitait et il ne tenait pas à en être dépouillé. Alors, s'il fallait mentir, il le ferait.


    «Et toi, tu me caches quelque chose ? Ou alors, peut-être que tu dis ça à cause de cette trappe...» un semblant de réflexion le gagna.« Mais comment est-ce que... Nom d'un gobelin, tu m'as suivi ?! Séphy, tu m'as suivi ! Dans ce cas-là, ravi de te présenter Miss LaTrappe. Comme son nom l'indique, c'est une... Une trappe. Qui mène au sixième, ou peut-être au septième étage. Je vous l'ai dit, j'ai oublié un truc dans euh... La salle commune.. Tu avais quelque chose à me dire, mon chocogrenouille en or massif ? » Sa voix, d'abord incrédule, puis teintée d'ironie, résonnait dans la pièce. Il plaisantait, mais il était ailleurs. Loin de ce guet-apens.

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MessageSujet: Re: La Belle et le Clandestin { Persy. La Belle et le Clandestin { Persy.  EmptyVen 30 Sep - 7:54

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MessageSujet: Re: La Belle et le Clandestin { Persy. La Belle et le Clandestin { Persy.  EmptySam 8 Oct - 7:27

Je repond dans la semaine, pas vraiment eu le temps ses derniers temps gros devoir mais j'avoue que Pottermore y est pour quelque chose désolé je m'y remet !
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