Je dois avouer que tout était presque calculé. J’aurais suivit mon époux, Drago, les yeux fermés. Tout était presque parfait, à part le fait d’élever notre fils dans un endroit tel que celui dans lequel on était. On a tout perdu après cette guerre, ma vie était presque parfaite oui ! Je me souviens avant la guerre de la vie que je rêvais. Marié à un homme convenable aussi bien aux yeux de mes parents qu’à celui de mes critères. Ce qui a été fait. De l’argent, on en avait, peut-être pas autant que ce à quoi nous aurions dû avoir. Par contre, des sang-purs, de bonne famille qui plus est, obligé de vivre dans un stupide appartement, pour élever notre fils ce n’était décemment pas le bon endroit. Daphné avait eu aussi à faire fasse à ce problème. Ainsi que certains amis de mon cher époux. Oh je n’ai rien contre eux loin de là. En même temps, je m’entends généralement bien avec certains d’entre eux. Pas que je n’en aime pas certains. La meilleure amie de ma sœur par exemple, Parkinson. C’est un peu limite. Remarquer qu’elle suivait Drago partout à l’époque. Disons que je fais bonne figure devant elle, et non je ne suis pas jalouse. Jamais je ne le serais et je ne devrais pas d’ailleurs… Blaise Zabini, tiens donc, ma sœur m’en parlait déjà à l’époque. J’avais cru tombé de haut lorsqu’elle m’a parlé de lui. Elle ne me parlait que rarement de garçons, c’était un sujet qu’elle préférait laisser à Parkinson d’ailleurs. Enfin soit ! Rien de bien intéressant de toute façon. Je m’étais vraiment fait à l’idée de voir mes rêves d’avenir, que je me faisais en tête étant jeune, revenir à la surface grâce à ce retour dans le temps. Oui, je voulais une belle vie où nous serions heureux, où Drago aurait été heureux.

Malheureusement, le dur retour à la réalité m’a fait voir notre erreur. Certes ma sœur n’avait presque pas changé si ce n’est son attachement aux elfes de maison. Non, mais une Greengrass fan de ses … chose ?! Impensable ! Je ne l’aurais pas cautionné. Drago, quant à lui … il se retrouve avec une famille comblé. Je n’ose compter le nombre de frères qu’il a sans compté sa sœur qui je pense est la seule. Enfin, je n’ai pas trop regardé à cela étant donné que je rigolais déjà à l’idée de le savoir autres que fils unique. Il verra à quel point les frères ou sœurs sont utiles ! Enfin ma sœur le sera seulement maintenant … Bref ! Lorsque, je pense que ma sœur à troqué Parkinson contre Brown. A y réfléchir, je pense que je préférais encore Parkinson. Je hais cette Brown plus que la peste. Enfin heureusement pour moi, elle semble facilement manipulable. J’aurais peut-être ma chance dans cette histoire, mais rien n’empêche que je la hais… Je vais devoir faire un effort considérable. Blaise, lui, il reste Blaise. Enfin en moins noir et en plus blanc ! Ca a été le choc de ma vie. Dire que j’avais toujours connu Blaise noir. Il était si mignon d’ailleurs. Bref, maintenant, mon ancienne moi l’a connu blanc et il est plus que mignon, mais ne m’intéresse toujours guère. Je ferais mieux de retrouver ma sœur moi ! J’aurais deux mots à lui dire. La dernière fois que je l’ai vu elle parlait avec cette Brown. Alors, où est-ce qu’elle peut bien se trouver... ? Peut-être dans la salle commune en même temps avec tout ce qui s’est passé, elle n’est peut-être pas autres part. Quoi que … Ah non la voilà !

- Daphné ! Je dois te parler. En as-tu le temps ?

Je l’a regardais dans les yeux avec ce petit air angélique qui me va si bien encore plus maintenant. Elle leva les yeux vers moi et me souris soudain. Ah elle en a l’air ravi de me voir.

- Astoria, que me veux-tu ? Assied toi, je t’en prie.

- Bien, je suppose que tu as remarqué toutes les différences que l’on a pu constater autour de nous, je voulais savoir ton point de vue en fait.

Elle me regarda stupéfaites de la question. En même temps, il ne me viendrait pas à l’idée de savoir SON point de vue d’habitude. Mais l’étonnement fit vite place à la joie sur son visage et une once d’ironie sortit de sa bouche ce qui me fit frissonner.

- Et bien défendre les … Elfe de Maison à toujours été ma plus grande conviction !

J’émis une grimace suite à sa réponse et elle me regarda d’un air plus sérieux :

- Non, mais tu plaisante. Tout mais pas cela ! Je me serais fait déshériter pour un truc aussi bas ! Et je ne parle même pas du reste de ce que j’ai pu lire dans mon pseudo-journal intime.

- Quoi ? Tu vas m’apprendre que ton autre toi était pour les filles ? Là je ne te croirais pas !

- Elle n’est pas pour les filles à ma grande joie. Sinon toi tu en pense quoi ?

Je la regardais un instant essayant de garder contenance. J’essayais plus à vrai dire de trouver les mots. Horrible n’aurait pas été aussi frappant. Aussi je préférais jouer la carte d’une fille qui ne pouvais pas aller mieux ni mal.

-Et bien moins grave que le pire de ce que j’aurais pu m’attendre. Je pensais que l’on tomberait dans un passé glorieux, que nous serions au sommet. Et tout est sans dessus dessous. Enfin, cela aurait pu être pire.

Ma sœur me regarda un peu septique. A vrai dire à l’époque je n’aurais peut-être pas su lui mentir, elle ne me connaissait que trop bien, mais maintenant, la donne à changer. Et la facilité, par laquelle je lui mentais, le prouvait. Elle me sourit néanmoins avant de s’excuser afin de se lever et partir. Jamais je n’oserai lui dire ce que je ressens vraiment. Je pense que c’est mieux ainsi.