Sujet: Il paraît que le hasard fait bien les choses. { Veni Mer 24 Aoû - 1:01 | |
| « ...l'impression d'être entouré de crétins congénitaux, sérieusement. Depuis quand trois arbres et dix buissons c'est effrayant ? Je vais y aller, moi. La seule chose à craindre, c'est d'y rencontrer Morrington. C'est dire le risque... »
Plus méprisant, tu meurs. À mi-chemin entre les serres et la grande porte, un groupe de jeunes sorciers âgés de quatorze à seize ans faisait débat. Le plus sexy avenant d'entre eux, qui ne l'était déjà pas spécialement, s'était adossé à un rocher et s'exprimait avec de grands gestes, ponctuant chacune de ses phrases par un regard courroucé en direction de ses comparses. Il les trouvait plus bêtes les uns que les autres, chacun ayant son domaine de prédilection, mais ne pouvait – pas plus qu'il ne voulait – s'en défaire. Tant qu'il évitait les sujets trop intellectuels, qui avaient de toute façon tendance à le dépasser lui aussi, tout collait parfaitement entre lui et sa bande de brutes apprivoisées. Il leur apprenait le peu qu'il savait, gratté çà et là bien des années auparavant, et eux en échange lui juraient une fidélité sans pareille. Du moins, c'était ce qu'il avait toujours voulu croire ; entre eux, pourtant, les coups bas n'étaient pas rares et bien des rivalités s'étaient formées. En général, chacun – les plus dégénérés exceptés – gardait ses problèmes pour lui, bien à l'abri des autres garçons, et ne mettait en commun que les détails sans importance qui alimentaient leurs conversations. Tous s'accordaient à dire que ça ne volait pas bien haut, il aurait fallu être un tchécoslovaque fraîchement immigré pour ne pas s'en rendre compte, mais ils nourrissaient aussi pour la grande majorité la conviction que, tout autour d'eux, les autres élèves parlaient d'absurdités pires que les leurs. Cette certitude les propulsait directement au stade ultime de l'autosuffisance, le genre de niveau que l'on n'atteint pas sans en garder de lourdes séquelles : pour preuve, manifester une once 'd'humilité pour ces garçons était impossible, et ce irrémédiablement.
Le blondinet aux airs d'empereur marchait rapidement, déjà pressé d'en avoir fini avec cette nouvelle corvée. Il avait laissé les autres derrière lui, sûrement déjà arrivés en cours de potions, et leur avait indiqué l'endroit où il se rendait ; le même endroit où, racontait le garde-chasse, des acromantulas pouvaient surgir à tout moment pour vous enfermer dans leur placard à friandises. Des tonnes et des tonnes de sornettes du genre étaient couchées sur papier à la bibliothèque, classées par ordre de ridicule et lues chaque année par une poignée de premières années naïfs. De son côté, Scorpius était persuadé que la forêt interdite n'était pas plus dangereuse qu'une autre, qu'il suffisait de faire attention à ce que l'on faisait et à où l'on mettait les pieds pour en sortir indemne. Sa mission du jour consistait d'ailleurs à s'y rendre en éclaireur, pour attester de la salubrité des lieux – par salubrité, entendons l'absence de bêtes féroces – et pouvoir de cette façon forcer les plus jeunes à y aller la nuit, motivant si nécessaire leur aventure en cachant leurs effets personnels à la lisière du bois. C'était une forme de bizutage dont l'interdiction n'était stipulée nulle part dans le règlement, de toute façon.
Et le jeune homme ne craignait pas les ennuis. Il ne bénéficiait que de légers avantages, valables auprès de la poignée d'enseignants directement liés à sa famille, mais ne pouvait passer à travers les mailles du filet à chaque coup : la pire des sanctions jamais récoltée avait été une retenue trois semaines durant, et à l'évidence ça n'était pas suffisamment dissuasif. Il appartenait à ce genre d'élèves plutôt mauvais, profitant de ses heures de cours pour nouer contact avec ses voisines de classe et ne jouant la carte du rebelle qu'une fois tous les trente-six du mois, lors de crises passagères – et d'autant plus violentes. Excepté un renvoi, rien n'aurait suffi à le calmer dans de pareils moments. Ses périodes d'anticonformisme étaient rares, provoquées par un ras-le-bol général contre-indiqué par son habituelle bonne humeur, et n'avaient de redoutable que leur puissance. C'était le reste du temps un Malefoy de base, peu regardant sur le règlement et moins encore intimidé par les risques encourus, tant que ceux-ci ne concernaient que des sanctions administratives et non pas physiques. Être enfermé huit heures par semaine avec un professeur, passe encore, mais une balafre sur un visage aussi parfait, non ! Et ce jour-là, il ne s'était pas trompé, aucune embûche n'était tombée sur son chemin.
Il avait fait quelques pas un peu plus en avant dans la forêt, là où les arbres se faisaient plus minces et plus serrés. Prêt à tourner les talons, la rumeur d'une respiration non loin de lui le statufia ; de longues inspirations, des expirations presque inaudibles, c'était typiquement le genre de bruitage que faisait l'hystérique du grenier de divination, en présence de laquelle quelque chose lui intimait qu'il ne se trouvait pas. « Glauque », le mot convenait parfaitement et allait de pair avec « intrigant ». Et contrairement à n'importe quel autre sorcier digne de ce nom, le Serpentard n'avait même pas pensé à mettre sa baguette à portée de mains, au cas où. Car dans le petit esprit de Scorpius Malefoy, son seul vrai prédateur, c'était le cognard du terrain de quidditch. |
| Hey Ho moi c'est Scorpius Malefoy Serpentard
Je suis à : Serpentard Mes amis sont : Eddie Carmickhael, Pansy Parkinson On dit de moi que : je suis THE perfect man 8D [et c'est vrai en plus Ö] actuellement je suis : en couple avec Persy La Psychopathe. Et je suis en : cinquième année
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Sujet: Re: Il paraît que le hasard fait bien les choses. { Veni Ven 30 Sep - 7:59 | |
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| Hey Ho moi c'est Drago Malefoy Admin
❝ : Qui aime bien châtie bien ❞ : Il n'y a pas d'hiver au pays de l'espoir Je suis à : Serpentard Mes amis sont : Pansy, Blaise,Théo On dit de moi que : Je suis un glaçon émotif et un emmerdeur fini actuellement je suis : célibataire même si certains s'acharnent à me vouloir Et je suis en : Quatrième année
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