Je m'était encore mise dans une galère pas possible. C'était mon point fort. Du moins, j'en ai l'impression. Je voulais juste plaisanter, je vous le jure. Je disais ça pour rire. Pourtant, Lavande l'avait prit très sérieusement. Je la revois encore me dire : « Je vais m'occuper de ton cas comme tu me le demande. » Oh pitié non. Je suis bien comme ça moi. Je n'ai aucune, mais alors aucune envie de changer de look. Et oui moi, Alice Meredith Standford, allait, aujourd'hui même, se déguiser en fille. Ça n'allait pas être une partie de plaisir parce que moi et les robes, ça fait deux. Non mais c'est vrai. Regarder comment je suis habiller aujourd'hui, baggy vert kaki et un t-shirt noir, les cheveux peigner à l'arrache et juste une petite touche de maquillage sur les yeux. Vous me voyez vraiment porter une robe ? Lavande, sache que ma transformation en fille ne sera pas une partie de plaisir car je suis très difficile quand je veux.
Pour le moment, j'étais encore dans ma salle commune à faire les cent pas. Je réfléchissais à un moyen de m'en sortir. Mais c'était bel et bien trop tard. La petite fille qui s'habillait comme un garçon allait changer en un instant. Ce n'est pas pour autant que j'allais me comporter comme une fille. J'ai toujours mon caractère et je ne me laisserai jamais marcher sur les pieds. Si je devais un jour sortir en robe, je n'hésiterai pas à me battre.
L'heure approchait. Je n'avais plus vraiment le choix d'y aller. Je sortis de la salle et me dirigeais vers le mur menant à la salle sur demande. Lavande devait déjà y être. Oh mon Dieu, pourvu qu'elle n'y soit pas et que je puisse partir en courant avant qu'elle arrive. Je n'ai vraiment pas envie de passer ma journée dans les essayages. En plus, elle voudra surement me faire changer de coupe de cheveux. Mais ils sont très bien mes cheveux ! Elle a intérêt à ne pas y toucher !
Après être passé trois fois devant ce maudit mur, la porte de la salle sur demande finit par apparaître. Je l'ouvris en redoutant le pire et c'était le cas. Des centaines de vêtements de filles se trouvaient dans la salle. Il fallait vraiment que j'essaie tout ça ? Oh mon Dieu. Non ! Il faut que je fasse demi-tour. Je ne suis pas du genre à fuir mais là, je ne peux vraiment pas rester une minute ici. À peine je rouvris la porte que je vis Lavande. Trop tard. Je n'aurais pas du venir.

- Oh … Euh … Lavande. Comment ça va ? Dit on peut pas remettre ça un autre jour ?

J'étais nerveuse. Beaucoup trop nerveuse. Tout ça me stresse. Je ne veux pas être une fille. Quoi que, parfois un petit changement ne fait pas de mal. Et au point ou j'en suis, je ne peux pas vraiment reculer.

- Tout bien réfléchis maintenant que je suis ici et que je n'ai rien à faire de la journée … Par contre, juste une petite chose. Ne touche pas à mes cheveux ! Ils sont très bien comme ça.

Même si je n'avais pas envi qu'elle touche à mes cheveux je m'attends bien a ce qu'elle change ma coiffure que je le veuille ou non. Pitié, change moi en fille mais épargne ma coiffure. Elle je devrais la garder mais les vêtements, je peux toujours les changer.

(J'ai enfin fini, c'est pas très long.)

Je tournais ma tête vers l'horloge de ma salle commune elle affichait : 14 h50, déjà !! Je n'avais pas vu le temps passer, je pris mes affaires puis couru jusqu'au 7éme étage, je m'arreta devant un mur, je réflechis puis pensa à un gigentesque dressing tout en passant 3 fois devant le mur en question.
Une porte se dessina, je l'ouvris et découvris une immense piéce remplit de vêtement, de chaussure et de maquillage. Alice n'avait qu'a bien se tenir car depuis qu'elle me l'avait proposé j'étais bien decidé à faire d'elle une personne plus féminine, bien sur je ne comptais pas y aller radicalement en lui donnant des robes, des chaussures à talon, ..., je pensais juste lui donner des habits plus féminin, faire quelques chose à ses cheveux et choisir la couleur de fard à paupiére qui mettrait ses yeux en valeurs. J'étais assez contente que ce soit à moi qu'elle avait décidé à faire appel pour son "opération relooking".

Soudain la porte se mit à grincer et à s'ouvrir, puis à se refermer pour enfin s'ouvrir en grand sur une Alice nerveuse qui prit la parole d'une voix peu assuré:
- Oh … Euh … Lavande. Comment ça va ? Dit on peut pas remettre ça un autre jour ?
- Alice ! Oui ça va. Et non, on ne peut pas remettre ça. Bon on y go ?
- Tout bien réfléchis maintenant que je suis ici et que je n'ai rien à faire de la journée … Par contre, juste une petite chose. Ne touche pas à mes cheveux ! Ils sont très bien comme ça.
- Juste un ptit lissage et c'est ma derniére offre ?

Je la détaillais de haut en bas, elle portait un baggy d'une couleur kaky affreuse, un T-shirt noir, c'est sure qu'à coté de ma tenue robe-ballerine, elle ne faisait pas le poid. Elle avait l'air de s'être coiffée en 10 secondes top chrono mais elle s'était quand même légerement maquillée, c'était un début.
- Allez au boulot !!
Autant commencer le plus tôt possible car il y allait avoir de travail.

on en est ou ici?

(Quand on oublie de poster forcément, on ne peut pas avancer u.u Désoler ><')

– Juste un ptit lissage et c'est ma derniére offre.

C'était mieux qu'autre chose. J'avais imaginer pire. Un lissage ce n'était pas la mort. Enfin je crois. Je remarquais qu'elle me regardait de haut en bas. Je me sentis vite mal à l'aise. Mais je repris vite confiance en moi. De toute façon, si ce n'était pas aujourd'hui, ce serais un autre jour. Il n'y a pas d'échappatoire.

– Allez au boulot !!

Je respirais un grand coup. Maintenant je ne pouvais vraiment plus faire marche arrière. Je pris sur moi même et me dirigeais vers les vêtements en regardant les jeans, les shorts puis les robes. Je remarquais plus loin les chaussures à talons et quelques baskets. Pitié, pourvu qu'elle me face mettre ces baskets et non ces horribles chaussures.

– Euh … Que dirais-tu si je commence par mettre ce jean, ce t-shirt et ces baskets.

J'avais pris des vêtements assez simple dont un t-shirt que je pourrais porter tous les jours. Je savais que ce choix ne l'emballerais pas plus que ça. Je reposais les vêtements et la paire de chaussure en me disant qu'elle me forcerait tôt ou tard à mettre une de ces horribles robes avec ces chaussures à talons. Je voyais déjà la scène. J'allais me tordre les pieds à cause de ces chaussures et je finirais surement par tomber.
Je grimaçais en imaginant la scène. Il fallait vraiment que je me ridiculise comme ça ? Pitié Lavande, ignore ces chaussures.

– Et si on commençait par le maquillage et que l'on s'occupait par les vêtements après ?

Autant ressembler à un pot de peinture que de se ridiculiser avec ces talons.